« Europe, grand cimetière où ne dorment que des conquérants morts et dont la tristesse devient plus profonde en se parant de leurs noms illustres, tu ne laisses autour de moi qu'un horizon nu et le miroir qu'apporte le désespoir, vieux maître de la solitude ». Ce grand cimetière évoqué par André Malraux l'est-il resté ? Cette Europe que l'on dit trop grande pour être unie n'est-elle pas surtout trop petite pour être divisée ? Fait-elle encore rêver cette terre ensemencée par l'histoire ?